Sortir de l’hyperperformance pour mieux réussir
- 18 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 nov.

Chacun connaît cette petite voix intérieure qui souffle : « fais plus, sois meilleur, ne t’arrête pas ».
À première vue, l’hyperperformance et le perfectionnisme semblent être des qualités. Ils poussent à l’exigence, à l’efficacité, à l’ambition. Mais derrière cette façade, beaucoup découvrent surtout un engrenage : fatigue chronique, relations tendues, incapacité à savourer ce qui est déjà accompli.
Selon l’Observatoire de la qualité de vie au travail, près d’un salarié français sur deux estime être en état de stress élevé lié à la pression de performance¹. Et une étude publiée par l’Université de Montréal montre que le perfectionnisme est fortement associé à l’anxiété et à la dépression².

Pourquoi l’hyperperformance freine vos résultats ?
Dans la vie personnelle, elle empêche d’être vraiment présent. Vouloir tout contrôler finit par créer distance et tensions avec les proches.
Dans la santé, elle use le corps et le mental : sommeil perturbé, douleurs musculaires, immunité affaiblie.
Dans le travail, paradoxalement, elle réduit la créativité et la capacité de recul nécessaires pour résoudre les problèmes complexes.
Le chercheur Brené Brown le rappelle : « Le perfectionnisme n’est pas la recherche de l’excellence, mais la peur du jugement »³.

Sortir du cercle infernal
Bonne nouvelle : lâcher l’hyperperformance ne veut pas dire devenir « moins bon ». Au contraire, c’est souvent le chemin vers une performance durable et plus humaine. Comment ?
Apprendre à ralentir : intégrer des moments de respiration dans la journée améliore la concentration⁴.
Fixer des objectifs réalistes : mieux vaut avancer régulièrement que viser la perfection immédiate.
Prendre du recul : s’autoriser à s’arrêter permet de voir des solutions invisibles dans le tourbillon de l’action⁵.
C’est aussi là qu’interviennent des approches comme l’hypnose et la psychologie positive. L’une agit en profondeur sur les automatismes inconscients pour apaiser la course intérieure, l’autre cultive des émotions et pensées aidantes pour rééquilibrer l’exigence. Ensemble, elles offrent un espace de ressourcement qui permet de retrouver confiance, clarté et énergie.

Des résultats plus solides
Quand on se libère de l’obsession du « toujours plus », les résultats suivent naturellement. Les relations gagnent en authenticité, la santé en équilibre, le travail en efficacité. En bref : vous cessez de courir après la performance, pour laisser la performance venir à vous.
Références :
Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, Baromètre 2024.
Gaudreau P., Université de Montréal, Journal of Personality, 2022.
Brown B., The Gifts of Imperfection, 2020.
Inserm, Dossier « Stress et santé », 2023.
ANACT, Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, rapport 2023.





